Léo Ferré et Laurent Zunino, 60 poèmes, 60 dessins.
Préface de Mathieu Ferré, texte introductif de Laurent Zunino.
Depuis mon âge de 15 ans où je découvrais un "mec" qui dirigeait un orchestre au palais des congrès à Paris, la poésie de Léo Ferré accompagne ma vie dans les "chants de la fureur"et aussi dans ceux de l'espoir et de l'amour.
Léo Ferré, immense poète, immense artiste, avec sa rage et ses larmes, me parle, nous parle et c'est cela la magie de l'art, celle de rentrer à l'intérieur de toi à travers les frissons de la beauté . Merci Léo pour ton œuvre si puissante, pour tout ce que tu m'as apporté. Alors après cet échange si riche, cette chanson que tu m'as dédiée en 1983 à l'espace Balard, je n'ai eu de cesse de te peindre, souvent en noir, ce noir qui t'est bien familier !
Après ton concert porte de Versailles du 1 Juin 1991 et un coffret peint que je t'ai offert avec mon pote Dédé, là, c'est toi qui m'applaudissais ... !
Et puis il y a eu d'autres rencontres, d'autres œuvres peintes ou dessinées, et puis tu es parti ailleurs un 14 Juillet de l'an 93 ...
Et puis il y eut "Les noces de Londres" ...
Aujourd'hui, en cette époque bizarre, je me suis replongé dans ton œuvre en découvrant toujours de nouvelles splendeurs.
Je t'offre 60 dessins, 60 de tes poèmes illustrés à la plume, au crayon, au fusain.
Ciao Léo ...
Laurent Zunino